Bonne gouvernance au Gabon : Le PNUD appuie le renforcement de capacités de l’administration financière en matière de déontologie, de maitrise des risques, d’audit et de contrôle en matière de finances publiques.

2 janvier 2019

Photo de famille des participants de l'atelier sur la maîtrise des risques, l'audit et le contrôle. Photo: Moctar MENTA / PNUD

Le Gouvernement du Gabon a lancé en décembre 2018, une série d’ateliers de sensibilisation et de formation pour assoir l’orthodoxie financière qui constitue l’un des principes de base du Plan de Relance Économique (PRE) 2017-2019.

Ces activités pilotées par le Ministère de l’Économie, de la prospective et de la programmation du développement en partenariat avec le Ministère de la fonction publique, de la modernisation du service public chargé de la réforme de l’État et le ministère du budget et des comptes publics, ont porté sur la déontologie dans les administrations financières d’une part, et de l’autre, sur la maitrise des risques, l’audit et le contrôle en matière de finances publiques.

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a fourni l’appui technique à la réalisation desdits ateliers dans le cadre du Projet d’Appui à la Lutte contre l’Enrichissement Illicite au Gabon (PACLEI) en appuie aux actions de la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) et l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF). Ce projet répond à la nécessité de renforcer les efforts de gouvernance à travers des actions visant une saine gestion des affaires publiques et la consolidation de l’état de droit.

Ces deux formations avaient pour principaux objectifs de doter des fonctionnaires de la cour des comptes, du conseil économique, social et environnemental, du ministère du budget et des comptes publics, du ministère de l’économie, de l’ANIF et de la CNCLEI, de connaissances nécessaires pour garantir l’orthodoxie de gestion, un principe phare du Plan de Relance Économique (PRE).

De manière spécifique, ces deux formations ont permis aux fonctionnaires d’être sensibilisé non seulement sur les droits et obligations, les contraintes et sujétions liées à leurs missions financières en matière de recettes et de dépenses mais également à renforcer leurs capacités d’analyse sur les risques inhérents à leurs activités, à analyser ces derniers, à évaluer le dispositif de contrôle interne, à l’optimiser et à l’animer.

La participation a été forte et constante. Sur le volet de la déontologie tenu du 3-6 décembre 2018, un total de 63 fonctionnaires (28 femmes et 35 hommes), ont été d’abord sensibilisés sur les différentes dispositions conventionnelles, législatives et réglementaires qui s’imposent à eux dans l’exercice quotidien de leur fonction.

Durant les quatre jours consacrés à ce volet, les participants se sont appropriés des règles de déontologie et d’éthique nationale, régionale et internationale, en rigueur sur le plan national et régional.

Pour le volet de la maitrise des risques, audit et contrôle déroulé du 10 au 21 décembre 2018, 63 fonctionnaires (29 femmes et 34 hommes) ont été informés sur les obligations réglementaires et les référentiels de contrôle interne et d’audit ; sur la démarche pragmatique d’analyse et de maîtrise des risques opérationnels ; l’identification des contrôles-clés et à l’évaluation du dispositif de contrôle interne.

Les participants autant que les autorités présentes à l’atelier, M. Stephen Jackson, Représentant Résident du PNUD et M. Ndong Ondo Jean Frédéric, représentant le ministre de l’économie, de la prospective et de la programmation du développement, ont souligné l’importance de la déontologie, de la maitrise du risque, de l’audit et du contrôle pour une gouvernance porteuse d’efficacité, de transparence, d’exclusivité et de recevabilité.